Bonne Année 2023

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Paris décembre 2022 (photo Anthony BERTRAND)

Petit séjour à Paris en cette fin d’année 2022, le prochain sera pour la réouverture de Musée de la Marine fin 2023 (Octobre si tout va bien).

Traitement du doublage du cuivre de la coque

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Avant de réaliser l’ensemble des traitements sur votre modèle, faire un test complet sur une chute de bois ou vous aurez collé une série de plaque de cuivre.

  • Nettoyage avant traitement à l’acétone
  • Traitement au brunisseur de métaux cuivreux, dilué à 60%
  • Rinçages eau clair, attendre le séchage complet, passage d’un chiffon coton sur toute la surface
  • Traitement d’oxydation de cuivre (vert de gris), mélange à faire soi-même.

Attention, produit nocif et dangereux pour les voies respiratoires et la peau. Faire le mélange en plein air ou dans une pièce bien ventilée, porter des gants, un masque et des lunettes de protection :
Utiliser un récipient doseur, qui correspond à la quantité de produit désiré (exemple petit verre) à verser dans un bocal suffisamment grand. Important, indiquer sur le bocal « produit dangereux, traitement d’oxydation…. Ne pas laisser à la portée des enfants 

  • 4 doses de vinaigre blanc
  • 3 doses d’ammoniaque
  • 1 dose de sel de table

Mélanger et laisser reposer quelques minutes.
Appliquer sur le cuivre avec un gros pinceau (toujours en plein air ou pièce ventilé, avec le port de protection).
Le traitement est liquide, donc ça va couler partout ! Protéger le sol et le reste du bateau en conséquence.
Laisser agir plusieurs heures (cela dépend de la température et de l’hygrométrie de l’air).
Le cuivre devient vert en séchant. Passer un chiffon sec coton, pour enlever une bonne partie du vert (l’oxydation de surface).
Souffler au compresseur, et passer un vernis incolore mat en bombe, ou au pistolet (surtout pas au pinceau).
Laisser bien sécher
Le résultat peut être à votre gout comme cela (vert de gris prononcé), mais ma part j’ai opté pour une patine supplémentaire pour atténuer le vert, et « vieillir » davantage le cuivre :
Utiliser une pâte de noircisseur d’acier (genre noircisseur de fonte ou d’arme), et passer légèrement et progressivement sur la surface.
Laisser bien sécher, et passer un chiffon doux coton propre pour finir
Fixer définitivement la patine avec une autre couche de vernis mat en bombe ou au pistolet.

Traitement du cuivre sur la coque

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Pour plus de réalisme, j’ai effectué 2 traitement chimique au cuivre. Quatre étapes ont été nécessaires pour obtenir la patine désirée.

Il y a encore quelques rectifications, et la coque sera vernis en incolore pour fixer la patine définitive.

Des nouvelles du Centaure

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Passionné de la marine de guerre du XVIII -ème siècle, il était impossible de ne pas faire un 74 canons. Ce type de vaisseau fera la renommée de notre marine, et ce modèle un bel exemple de l’évolution des techniques de construction engagées prêt de 30 ans plus tôt.

Ce magnifique vaisseau au style Louis XVI eu malheureusement une courte carrière. Construit à Toulon en 1782, il fût brulé onze ans plus tard dans le même port par les Anglais pendant l’occupation.

En construction dans l’atelier déjà depuis plusieurs mois, la carène du Centaure est maintenant doublée en cuivre. Environ 1800 plaques de cuivres fabrication maison, la coque subira un traitement pour vieillir le cuivre et apporter davantage de réalisme.

Détails sur le projet :

Ce modèle est fait principalement à partir des plans (au 1/36ème) des volumes du 74 canons de Jean BOUDRIOT, ainsi que quelques planches complémentaires de J.C Lemineur.

Contrairement au Bonhomme Richard ce modèle est en coque fermé, pour mettre en valeur le doublage cuivre sur la coque.

La charpente et donc simplifié, mais néanmoins avec une charpente entièrement réalisée en poirier.

Seul le remplissage au niveau de la carène (œuvre vives) entre le maître couples et en CP, le remplissage des œuvre mortes sont en poirier.

Le chantier est titanesque car le vaisseau est prévu entièrement gréer et avec ses voiles. Ne pouvant pas passer 10 ans sur ce vaisseau aux décors travaillés, j’ai décidé de travailler en collaboration avec un collègue Ukrainien. Igor Capinos* est un maquettiste naval de tallent, et excelle aussi dans la modélisation 3D. Je lui ai confié la modélisation des décors du Centaure et la réalisation complète de la figure de proue. Une grande partie de décors seront donc gravé sur du buis avec une CNC*, avec une finition main.

En attendant les travaux continues. Prochaine étape, fabrication et pose des ferrures du gouvernail.

A bientôt sur le blog et sur une prochaine vidéo sur la chaine Youtube.

*Retrouvez Igor Capinos sur son Facebook, ou site internet (voir la page « Partenaires).

*CNC fraiseuse 3040 (Machine à commande numérique), nouvelle acquisition dans l’atelier avec une CNC laser 3018.

Le Centaure

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Vaisseau de 74 canons de 1782, construit à Toulon.

Modèle réduit en cours de fabrication à l’échelle 1/36ème.

Ce modèle est prévu gréé avec les voiles, charpente fermé et carène recouverte de cuivre.

Photos à venir !

Complément de photos (en extérieur)

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Voici quelques photos supplémentaire prisent en extérieur, donc sans lumière artificielle.

Les teintes et l’aspect du vaisseau sont plus fidèles à la réalité.

Présentation du BHR en gréement sec

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Voici quelques photos du modèle, à voir aussi la dernière vidéo USS Bonhomme Richard (gréé) sur ma chaine Youtube.

Ce modèle est à vendre, voir détails, conditions et demande de renseignements via le site.

Suite du gréement

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Voici quelques photos de l’avancement.

La fabrication des filets des gardes de corps de hunes sont en cours.

Plusieurs jours de travail, les filets sont réalisés entièrement à la main avec des nœuds d’enfléchures (double).

A suivre…

Le gréement continue

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La pose des vergues est en cours, les manœuvres sont faites au fur et à mesure (suspente, drisse, bras, balancine…). Les vergues de bas mâts et vergues de hune sont en places.

Le vaisseau mesure désormais environ 2m de long, 0.75m de large et 1.5m de haut (hors socle).

A suivre…

Le Bonhomme Richard prend de la hauteur

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Le Bonhomme Richard prend de la hauteur

J’ai entrepris de réaliser le gréement il y a quelques semaines.

Il faut environ entre 500 et 600 heures de travail pour ce gréement (prévu sans voiles), en comptant la fabrication de la mâture et des vergues.

Comme pour le bateau, chaque pièce et fabriquée sur mesure.  Les poulies et cordages sont les principales, mais il y a aussi bon nombre d’ouvrages métalliques (réalisés en laiton et cuivre) comme les pittons, crocs, supports de bonnettes…

Des centaines de mètres de fil (de lin) sont nécessaires pour la réalisation des cordages, avec beaucoup de diamètres différents, et les poulies sont aussi un travail de longue haleine.

À suivre